Collection Zone Rouge. Prudence, L’Iroquoise. Saison Iv (11/12)

« Maman, pourquoi as-tu des rapports intimes avec notre bonne ?
« Bonne, » quel vilain mot, c’est vrai que depuis quelques années, j’ai dû m’adapter en disant, femme de service ou technicienne de surface, en parlant d’Alice.
Alice, pourquoi tourne telle autour de moi avec ses magnifiques ailes blanches. »

• Prudence, réveille-toi, comment ça va, tu dormais en étant un peu agitée ?

« Prudence, qui s'est, moi c’est l’iroquoise, il faut cacher à tous que je suis Prudence, sinon la police et les gendarmes me ramèneront d’où je viens et que j’ai réussi à rejeter définitivement.
Alice qui vole autour de moi, a un sexe plus gros que celui de Rocco et il est tout noir. »

• Tu planes, ma chérie, je te le répète, évite d’r de la coke, viens ma journée est terminée, nous rentrons.

J’ai dû m’endormir, car je suis toute chose lorsque je refais surface.
La douleur dans mon dos est supportable et lorsque je passe devant le jeu de glace permettant de voir l’ange dans mon dos, à l’encre noire il a déjà ses ailes.

• Tu vois, j’ai déjà commencé le personnage homme qui sera au centre de ton tatouage, je l'ai fait le plus ressemblant possible à Rocco.

Il pleut lorsque nous récupérons la voiture, il est presque vingt heures lorsque nous retrouvons la maison d’Anna.
Je me pelote sur son canapé, est-ce le contrecoup du tatouage ou de ma première prise de coke, s’il était là, je demanderais à Rocco de me rouler un joint.

Anna, virevolte autour de moi, préparant le repas, je la vois quitter la maison des bottes aux pieds.

• Je vais récupérer les derniers poireaux de l’an passé, je vais t’en faire une bonne soupe.
Aujourd’hui, la pluie va m’éviter presque une heure d’arrosage, pendant que la soupe cuira, je pourrai être tout à toi.
Veux-tu que je t’allume la télé, ça lui permettra de fonctionner un peu, on me l’a donnée et installée, mais je préfère la lecture ou me consacrer à des amies qui viennent me voir !

Je comprends sur la façon qu’elle a d’appuyer sur le « e » d’amie, qu’elles sont féminines plus que masculines.


Elle vient de sortir, quand les pubs se terminent faisant place aux informations.

« Nous ouvrons ce journal par un appel à témoins.
Que se passe-t-il au lycée Turgot de Paris ?
Après la disparition de Prudence, la fille du directeur de la banque voisine qui s’est avéré être une fugue sans retour de la jeune fille à ce jour.
C’est la disparition de Ludivine, une autre jeune fille de ce lycée toute autant bonne élève que la première qui a disparu.
Circonstance étrange, le papa de Ludivine est employé à la banque du père de la jeune Prudence.
Les camarades des deux jeunes filles interrogées ont toutes certifié qu’à aucun moment, il leur a semblé que les deux jeunes filles aient été proches.
Sauf avoir développé une amitié hors des yeux des autres jeunes filles.
Les services de police surveillent les alentours de la demeure de la grand-mère Danielle à Dijon dont elle était très proche et où elle pourrait se rendre.
Voici la photo de cette jeune fille, si vous la rencontrez, appelez le numéro 08 que nous affichons et le service compétent prendra votre déposition.
Nouvelle de l’accident d’avion... »

Ça alors, le monde est petit, mais de suite un grand sentiment d’inquiétude se fait jour pour moi.
Où est parti Rocco, il m’a démontrée qu’il était capable de tout s’il désirait quelque chose ?
Nous avons pris le métro sans nous inquiéter des barrières de paiement.
Lui ai-je déplu au point qu’il est trouvé le moyen, même par le train de retourner à Paris pour détourner de sa famille la jeune Ludivine, petite fille de Tatie Danielle ?
Est-il en train de faire avec moi ce qu’il m’a fait et Ludivine lui suce-t-elle la queue comme moi je l’ai fait en balançant toutes les valeurs de génération de femmes soumises aux mâles dominants de notre milieu.
J’ai perdu mon pucelage presque à 17 ans alors que dans nos familles, c’est le soir de mes noces vers 20 à 22 ans que nos maris auraient dû nous faire écarter les cuisses le soir de mes noces.

Neuf mois plus tard nous aurions pondu notre premier gosse, qu’une nurse aurait élevé, car chez ces gens-là, comme disait Jacques Brel, on pond et on fait élever nos progénitures par d’autres.

• Tu as l’air d’avoir vu un fantôme, tu as un problème avec ton dos !

À cette voix, je sors de la torpeur où j’étais rentrée après ce reportage.
L’effet de la drogue prise à la boutique crée-t-elle un tel sentiment de solitude ?

• Non, dis-moi ou est Rocco, je viens de voir un reportage aux infos de la télé.
Une jeune fille a disparu du même lycée que moi, le monde est petit, c’était la petite fille de la vieille dame qui nous a pris en stop à Troyes.
Anna de combien sont les chances que tous ces faits soient cohérents ?

Anna a enlevé ses bottes et toutes ses affaires, je la vois nue intégralement pour la première fois.

• Te dire où est Rocco totalement impossible, il m’a fait jurer de garder le lieu ou il s’est rendu secret.
Mais je peux t’affirmer sur ce que j’ai de plus cher que là où il est, il t’est entièrement fidèle.
Quant à la probabilité que vous ayez rencontré cette vieille femme, alors que c’est sa petite fille qui a disparu, c’est un peu ce qui m’est arrivé à Lourdes.
Évite de rigoler, oui j’ai été à Lourdes.
Je faisais la route avec une copine dont j’étais très proche.
Dans ma famille, tous savaient que je les avais quittés après une dissidence avec mon père à cause de mes rapports avec des jeunes filles de mon âge.
Elle était croyante et voulait voir la grotte, alors nous sommes allées à un pèlerinage.
Il y avait 100 000 personnes devant la basilique.
On m’a tapé sur l’épaule, c’était les voisins de mes parents qui étaient là.
100 000 personnes, moi et ma copine et je croise ces gens, dis-moi combien de chance j’avais de tomber sur eux ?
Au téléphone hier, Rocco m’a dit que tu étais bonne élève et que tu avais décidé de le suivre.

Calcul moi le pourcentage de chance que j’avais de rencontrer nos voisins !
• Zéro sur...
• C’est parfait, combien de chance aviez-vous de tomber sur la grand-mère de cette jeune fille ?
• Zéro sur...
• Tu vois grosse bétasse, cette jeune fille a dû avoir les mêmes sentiments que ceux que tu as développés et amenés à suivre Rocco qui était un premier destin de ta courte existence.
Comme il te l’a dit, tu vas le retrouver et il sera encore plus amoureux de toi après les changements que tu conçois pour lui plaire.
Demain, je te place des piercings et tu verras qu’il t’aimera encore plus en voyant l’ange que je te fais pour lui plaire.

Je suis dans ses bras, je la regardais intensément et nos bouches une nouvelle fois s’attirent.
Je retrouve la petite boule sur sa langue comme sa main revient détacher mon short le descendant alors que je me soulève.
Ses doigts sont sur mon clitoris qui s’enflamme.
Maladroitement, j’essaye d’entrer mes propres doigts dans sa chatte, mais un nouvel étonnement pour moi, jeune fille inculte du sexe.

• Oui, là aussi, je suis percée.
Clito et grande lèvre, j’ai ce que l’on appelle des princes Albert,un perçant mon clito et trois de chaque côté de mes lèvres vaginales.
Je les garde en souvenir d’Alisée mon amie, qui possédait cette maison, héritage de ses parents et qui m’en a fait don à sa mort d’un cancer du sein.
On a tout essayé pour la sauver à l’hôpital dépendant des hospices de Beaune.
Elle est enterrée parmi mes tomates et mes salades.
Son urne restera à jamais dans cette terre, car j’ai choisi un modèle biodégradable, ses cendres sont dans une boîte en forme de cœur en carton.
Demain matin, j’ai un seul rendez-vous, nous visiterons les hospices avant que je te perce tes oreilles et ta langue.
Hélas, à ce que je sens, tes lèvres vaginales sont inexistantes et il me serait impossible de te placer des princes Albert comme pour moi.

De toute façon, ton corps risque de rejeter toutes ces intrusions et il faut y aller graduellement pour qu’on le maitrise.
• J’en voudrais sur mes seins aussi.
• On avisera, s’il le faut, je demanderais à Rocco que vous restiez un ou deux jours de plus que je surveille tous ça.

Je sens qu’elle a dévié la conversation pour éviter certainement la fin tragique de son amie et c’est certainement pour son souvenir que sa route s’est arrêtée ici.
Ma route, ou va-t-elle s’arrêter ?
Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’un retour à la case famille à gros budget et gosses en sera banni.
Ses doigts qui me caressent, sont loin de me martyriser.
J’entre un doigt en elle.
Deux, trois, quatre et je veux arrêter pensant lui faire mal.

• Continue, fiste moi, mon vagin est assez ouvert pour la recevoir, j’adore que l’on me le fasse.
• Je peux te poser une question, c’est bien le mot « fiste » que tu viens d’employer, qu’est-ce que cela veut dire ?
• Sors tes doigts, je vais te montrer !
Je vais prendre mon portable dans la poche de ma veste et nous irons sur Internet.

Je la libère, j’approche mes doigts de mon nez, ça sent comme moi quand j’ais appris à me caresser.

• Regarde !

Elle tape et quelques minutes après, devant mes yeux, une blonde et une brune se caressent et la brune qui s’appelle Radia entre la main de sa copine intégralement.
Je vois le poignet, une partie étant à l’intérieur.
La caméra s’approche, elle a dû tourner sa main, car je vois les doigts jouer au travers de la peau.
Radia se tord de plaisir.
J’ai bien compris que Rocco est le nom d’un acteur porno même si j’ignore, comment il est monté ?
Mon Rocco avec son gros engin, m’a-t-il assez ouvert, pour qu’Anna en fasse autant pour moi...

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